[Bénévoles] A la rencontre de Maurice Forest

Nos bénévoles constituent une ressource précieuse et une force pour notre club et nous les en remercions pour cela !
Ainsi, nous continuons de mettre en avant les forces vives de la #ForgeronFamily en vous proposant cette fois-ci d’aller à la rencontre de Maurice Forest

Piero : Bonjour Maurice, pourrais-tu te présenter à nous stp ?
Maurice Forest
: « Oui bonjour, je m’appelle Maurice Forest, j’ai 71 ans et je suis retraité d’Ugine – Arcelor Mittal où j’ai travaillé 35 ans. Au préalable j’ai commencé à travailler à 14 ans à la boulangerie Charpenet pendant 6/7 ans dans le métier de boulanger. Ensuite je suis parti à l’armée où j’ai fait mes classes à Hauteville mais comme j’étais soutien de famille, je suis revenu au centre à Mâcon pendant 1 an. En avril ’70, je quittais l’armée et le 5 mai je suis rentré aux Forges… Cela ne trainait pas à cette époque ! J’y ai fait toute ma fin de carrière au service contrôle où nous contrôlions les défauts sur les bobines avant l’affectation du métal aux clients »

Je sais aussi que tu as débuté jeune au foot ?
« Effectivement, j’ai commencé à l’âge de 8/9 ans avec comme entraineurs : Henri Boitout, Jean Thevenet. J’ai joué jusqu’à la catégorie Cadets mais je ne pouvais pas jouer tout le temps parce que je travaillais en boulangerie et nous travaillions surtout la nuit. A cette époque, on jouait le dimanche après midi donc je pouvais jouer de temps en temps mais après, j’ai dû renoncer faute de temps  »

Parles nous de la période qui a suivi où tu es devenu dirigeant d’équipes jeunes…
« Je suis devenu dirigeant dans les années 80… Il y a quand même 40 ans déjà ! Entre temps, je suivais le FCG et notamment dans les années 68/69 lorsque j’ai eu mon permis de conduire : je faisais des déplacements en 2CV avec Kiki Caillard pour voir l’équipe première comme à Malakoff par exemple ! Dans les années 80, je suis devenu dirigeant et mon fils Ludovic a commencé à l’école de sport tout d’abord puis après, dans la section foot. A l’école de sport, on pratiquait plusieurs disciplines au stade et c’était Alain Dessoly qui s’en occupait. Mon mon fils Ludovic a pris la filière foot, il était gardien de but depuis tout petit et il a joué gardien de but jusqu’au centre de formation. Du coup, je suis devenu dirigeant à la demande de Christophe Trivino. J’ai accompagné surtout des équipes jeunes, au départ je crois que c’était à l’époque des U11, U13 ligue, U15… Pendant quelques années les U19 ligue avec Bernard Martin, Philippe Lauvernier, Fabrice Correia et depuis 3 ans, je suis dirigeant avec l’équipe réserve qu’on appelle l’équipe séniors espoirs désormais. »

Durant toute cette longue période, te souviens-tu certainement de joueurs qui ont bien réussi par la suite ? 
« Je peux citer Yannick Chandioux (ndlr: coach féminines au DFCO) en U13/U14 ou encore en U18 avec Manu Coehlo, on a eu Philippe Correia, Fabien Safangeon, mon fils dans les buts et on avait joué la finale ligue de Bourgogne contre Auxerre ! »

Tu as aussi dans ta longue carrière, été adjoint au maire de l’époque attaché aux sports
« Oui, j’ai été élu avec le maire Alain Bailly. Je suis devenu adjoint aux sports de 2001 à 2008, j’ai travaillé sur la rénovation du stade et en particulier la nouvelle tribune. En 2008, lorsque l’on a quitté la mairie, les travaux étaient bien avancés. Presque les 3 quarts des travaux étaient fait et cela m’a pris beaucoup, beaucoup de temps, des heures et des heures de réunions, de travail afin de réussir à avoir la rénovation du stade… Il avait fallu se bagarrer mais comme je suis tenace et assez têtu…  »

« J’ai travaillé sur la rénovation du stade et en particulier la nouvelle tribune […] cela m’a pris beaucoup, beaucoup de temps, des heures et des heures de réunions, de travail afin de réussir à avoir la rénovation du stade… Il avait fallu se bagarrer mais comme je suis tenace et assez têtu… »

Tu es resté depuis fidèle au FCG, parles nous de tes fonctions actuelles… 
« Depuis tout petit, mon père m’a souvent emmené au match. Il m’emmenait sur son vélo sur le terrain Numéro 2, à l’emplacement de la salle de gym désormais, avec la vieille tribune en bois… Mon père a vécu aussi l’épopée des champions de France en 1947 et c’est dire que j’étais imprégné ! Aujourd’hui, je suis toujours avec l’équipe séniors espoirs et avec Fabrice Correia. Je m’occupe de l’intendance, maillots, casses-croûtes, déplacements etc… »

Parles-nous de l’équipe réserve que tu suis tout particulièrement, comment appréhendes-tu cette halte brutale du championnat ?
« L’objectif des 2 dernières années était de monter. Cette année, l’objectif est de se maintenir. On a de bons éléments dans cette équipe séniors espoirs, un bon petit groupe avec la plupart des joueurs qui sont montés lors de la saison dernière qui a déjà été tronquée d’ailleurs. Cela se passe très bien même si on a eu des débuts compliqués… On a démarré par une défaite à Sens sur un score qui ne reflète pas la physionomie du match. On a fait un bon nul à Garchizy puis un bon match à Paray mais on le perd même si l’arbitre aurait pu nous siffler un pénalty… Tout cela pour dire qu’on refaisait surface et que notre entraineur avait engagé notre équipe en coupe des réserves InterSport afin de continuer nos matchs de préparation mais bon, avec l’arrêt brutal… Mais je crois qu’on devrait s’en sortir cette année encore. »

Quels sont les moments qui t’ont marqué le plus durant toute cette période avec le FCG ?
« En premier, la montée en Ligue 1 ! Bien sûr la coupe de la Ligue et toutes les phases de coupe de France, Saint Etienne en 1979 par exemple… Puis chez les jeunes, ce qui m’a le plus marqué ce sont les 2 années de suite les montées avec l’équipe espoirs… Cela a été vraiment intéressant ! De toute façon, je garde de très bons souvenirs avec les équipes jeunes en général. Je me souviens lorsque nous étions en L1, de temps en temps en plus de mon rôle de dirigeant d’équipe, j’allais aux guichets et quand on a reçu le PSG avec M. Baudin et les frères Renaud nous étions dans une estafette pour vendre des billets (rires). »

Si je te demande le plus mauvais moment que tu as vécu au FCG…
« Sans conteste, le plus mauvais moment c’est lorsque le club a fait faillite en 2011. Après tout ce qui avait été fait au stade cela m’a fait mal au ventre de voir tout se démanteler… J’ai mal vécu ces moments là. Mais je peux dire aussi que j’avais vu arriver inexorablement ce dénouement après le passage du président de l’époque à la mairie… »

Maurice, qu’est que tu pourrais nous rajouter en cette période de « reconfinement » ?
« Je souhaite la santé à tout le monde et que chacun prenne bien soin de soi. Que tout le monde soit en forme pour bien redémarrer le championnat en 2021. Cela veut dire que cela ira mieux avec ce virus. J’espère aussi que le FCG se portera au mieux. J’ai 71 ans et tant que je pourrais, je serais là pour le FCG. »

Merci Piero et Pascal pour cet entretien et n’hésitez pas à vous inscrire pour vivre des moments inoubliables en déplacement avec les forgerons !

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