[Interview] Forgeron Mag #5 avec Jason LUANDA

Découvrez en intégralité l’entretien de Jason LUANDA diffusé à l’occasion de cette 8eme journée de championnat face à Is Selongey.

Peux-tu nous retracer ton parcours de footballeur ?
« J’ai débuté tardivement à Vernon, puis joué à Sarcelles en région parisienne, avec un retour à Vernon où j’ai obtenu ma première licence. Le football était une affaire de famille, ma mère, mon père, et mes grands frères étant tous des passionnés de football. J’ai principalement évolué dans mon club formateur, Pacy-sur-Eure, où j’ai été formé et j’ai acquis des valeurs essentielles telles que la rigueur, le travail acharné, et la persévérance. Lorsque ce club a été dissout, j’ai saisi ma chance en rejoignant le groupe d’entraînement de l’équipe de N2 et en jouant des matchs à ce niveau, ce qui a été une expérience enrichissante. Par la suite, j’ai fait des essais dans divers clubs nationaux, y compris le FC Dieppe, Bayeux, et Sotteville en R1, dans le but de maintenir mon niveau de jeu. Mon parcours footballistique a été un véritable voyage. »

Peux-tu partager tes souvenirs les plus marquants de cette période ?
« L’un de mes meilleurs souvenirs a été au FC Dieppe, quand j’ai eu l’opportunité de jouer contre Pacy, mon club formateur. C’était une occasion spéciale, car c’était la première fois que ma mère assistait à l’un de mes matchs. La pression était à son comble ce jour-là ! (Rires). Un autre souvenir mémorable a été lorsque j’étais étudiant en Staps et que j’ai décroché la médaille d’argent aux championnats de France de football universitaire. Enfin, jouer au stade Bonal contre le FC Sochaux a été une expérience fantastique que je chéris également. »

« j’étais en contact avec Richard Trivino, qui s’est montré intéressé par mon profil. Il m’a convaincu de rejoindre Gueugnon, où j’ai découvert des installations de qualité et de grandes ambitions pour le club. »

Comment as-tu rejoint Gueugnon par la suite ?
« Après la période perturbée par la pandémie de COVID-19, j’ai vécu en colocation avec Theo Gabé. Il a rejoint Gueugnon un an après, tandis que j’évoluais à Bayeux en N3. Pendant ce temps, j’étais en contact avec Richard Trivino, qui s’est montré intéressé par mon profil. Il m’a convaincu de rejoindre Gueugnon, où j’ai découvert des installations de qualité et de grandes ambitions pour le club. Le hasard a bien fait les choses, car une fois à Gueugnon, j’ai retrouvé Theo Gabé, Charles Houla, mon ami d’enfance, Sam Saidou, un voisin de mes parents, et Anthony Njock, qui habitait à seulement 100 mètres de chez moi et était un ami de longue date. C’était une belle coïncidence. »

Tu as été l’un des témoins de l’épopée du FCG qui jouait la montée face au Racing Besançon, raconte-nous :
« Notre groupe avait une grande qualité à tous les niveaux du terrain. Au début, nous avons eu du mal à trouver notre rythme, mais à partir de décembre, notre équipe est devenue une véritable machine, déroulant des performances impressionnantes. Nous y croyions vraiment. Cependant, un tournant décisif s’est produit lorsque le Racing a perdu contre Besançon Foot, et nous avons subi une défaite contre Valdahon. C’était une équipe condamnée qui n’avait plus rien à perdre, tandis que nous jouions notre montée ce jour-là. C’était une opportunité qu’ils ont saisie, et nous avons malheureusement perdu 1-0. Cela nous a fait mal avant de jouer presque une « finale » contre le Racing Besançon. C’était un match incroyable à vivre, mais malheureusement, ce sont les aléas du football. »

C’est ta 3 années à Gueugnon, raconte-nous ton quotidien :
« Quand on vient de régions plus urbanisées, l’adaptation peut être un choc la première année. Heureusement, dès mon arrivée, j’étais entouré d’amis, ce qui est plutôt rare dans un nouveau club. Au fil du temps, il faut rapidement trouver des occupations en dehors du terrain. En dehors du football, on se voit souvent entre coéquipiers, que ce soit pour jouer à des jeux, regarder des vidéos, ou simplement sortir manger ensemble. Nous partageons une véritable ambiance de famille, c’est ce qui fait que je me sens très bien à Gueugnon. »

« je m’efforce d’être un leader sur le terrain et en dehors, encourageant le meilleur de chacun. Notre groupe est fantastique, ce qui facilite les choses. »

Parle-nous de ton rôle de capitaine de l’équipe et comment tu le vis :
« En arrivant ici, j’ai eu la chance de côtoyer des joueurs inspirants, comme Fabrice Revuelta, Axel Drouhin, Charles Houla, et Sonny Mustivar. Ils m’ont appris beaucoup. Aujourd’hui, je m’efforce d’être un leader sur le terrain et en dehors, encourageant le meilleur de chacun. Notre groupe est fantastique, ce qui facilite les choses. Il est aussi essentiel d’avoir la confiance de l’entraîneur. Contre l’ASPTT Dijon, j’ai pris la parole à la mi-temps, nous nous sommes motivés en équipe, et sur le terrain, un nouveau Gueugnon est apparu. »

Comment décrirais-tu ton équipe aujourd’hui ?
« Je pense que nous n’avons pas encore atteint notre plein potentiel collectif. Il y a une grande marge de progression, d’autant plus que notre équipe est jeune. Même les joueurs plus expérimentés ont encore beaucoup à offrir. Nous sommes en constante amélioration, mais il est essentiel de rester vigilants, car la méforme n’est jamais exclue. Actuellement, nous sommes à la deuxième place, et nous méritons notre position. Notre travail ne fait que commencer. Cependant, notre priorité demeure le maintien, et une fois que nous l’aurons assuré, pourquoi ne pas rêver plus grand ? »

« Mon souhait pour toute l’équipe est qu’elle puisse obtenir ce qu’elle mérite cette année, ainsi que dans les années à venir, et terminer la saison au meilleur niveau possible. »

Abordons le prochain match contre l’adversaire « emblématique » de l’IS Selongey, qui s’est classé 5e la saison dernière mais connaît actuellement des difficultés. Comment allez-vous l’aborder ?
« Selongey est une équipe redoutable que j’affronte depuis plus de deux ans. Ils maîtrisent parfaitement le jeu de passe et sont experts pour vous faire courir pendant toute la partie. Notre approche restera la même : nous concentrer sur nos forces plutôt que de nous adapter à l’adversaire. Il est important de noter que nous avons certains de leurs meilleurs joueurs de la saison précédente qui sont désormais dans notre équipe. La clé sera l’application et une grande intensité. À domicile, la règle est simple : ne pas perdre, il faut gagner. Jouer chez nous est un avantage, et notre public extraordinaire nous galvanise du début à la fin. Notre stade est incroyable. »

Si tu pouvais réaliser un rêve ou une ambition pour ton équipe, qu’est-ce que ce serait ?
« Pour le groupe que nous avons cette année, j’aimerais qu’il obtienne la récompense qu’il mérite. Nous nous entraînons intensément, travaillons dur, et parfois, le football peut être cruel. Il peut arriver que nous perdions un match malgré nos efforts acharnés, en jouant exactement comme il faut. Cela peut être très frustrant. Mon souhait pour toute l’équipe est qu’elle puisse obtenir ce qu’elle mérite cette année, ainsi que dans les années à venir, et terminer la saison au meilleur niveau possible. »



Retrouvez le Forgeron Mag #05 en intégralité

Facebook Twitter Instagram LinkedIn Video Newsletter Flux RSS


PLUS D'ACTUALITÉS...


A LA UNE

1