[Interview] Forgeron Mag #11 avec Franck REVUELTA

Découvrez en intégralité l’entretien de Franck REVUELTA diffusé à l’occasion de cette 21ème journée de championnat face au CA Pontarlier dans le Forgeron Mag du 15/04/23.

Bonjour Franck, tu es à Gueugnon depuis des années maintenant, pour ceux qui ne te connaissent pas encore, peux-tu retracer ta carrière jusqu’à maintenant ?
J’ai commencé le foot à l’âge de 5 ans à Digoin où j’ai évolué dans plusieurs clubs. J’ai rejoint le sport étude à Gueugnon jusqu’à ma seconde où j’ai dû faire le choix entre centre d’entrainement ou arrêter. J’ai préféré arrêter et me réinscrire à Digoin.
À 18 ans, je suis passé en séniors, c’est l’année où les 2 clubs ont fusionné, on jouait en PH à l’époque et on est vite monté en DH. Philippe Correia est devenu coach, Richard Trivino nous a rejoint, on avait une super équipe ! Je me souviens que l’objectif était le maintien, on termine 5e à jouer le haut du tableau.
L’année suivante, Philippe rejoint Gueugnon qui était en DH à l’époque, il m’a emmené avec lui, beaucoup de mutations dans le groupe, ce n’était pas une année simple mais nous sommes montés en CFA2 comme vous le savez. Depuis, je suis au FCG et vous connaissez l’histoire !

Tu as connu le changement des championnats amateurs, qu’est-ce qui fait la différence entre l’ancien CFA2 et le N3 d’aujourd’hui ?
Je trouve que c’était beaucoup plus relevé avant, on avait des déplacements dans le Lyonnais, en Auvergne et même vers la région Parisienne. Le ton était au-dessus.
Pour ce qui est du N3, il a beaucoup changé surtout cette saison avec la règle des 6 descentes, beaucoup de clubs jouent leur survie, les matches sont différents et beaucoup plus durs.

« Il ne faut pas perdre l’esprit Forgeron en cette fin de saison ! »

C’est quoi tes hobbies en dehors du foot ?
Je suis pêcheur, je vais souvent au bord de l’eau avec mon cousin Fabrice. On se tire la bourre ensemble pour savoir qui est le meilleur. Ma plus grosse pièce est un silure d’1,88m !
Cette passion me vient de mon père et mon grand-père, j’essaie de repérer les bons endroits pour les bonnes prises.

Il y a eu quelques changements dans ta vie dernièrement :
Exactement, je vis à Gueugnon maintenant et j’ai eu une petite fille le 30 juillet dernier, Alice. De gros changements, que du bonheur !

Sur le plan professionnel, quelles sont tes fonctions à côté de ton activité de joueur ? Il n’y a pas si longtemps que ça, tu intervenais en EHPAD ?
Exactement, j’ai participé au lancement du projet, j’étais en train de passer mes examens dans les métiers de la forme, c’était quelque chose de super, intervenir en EHPAD, apporter un bien être, changer leur quotidien…
Aujourd’hui, je suis formateur chez FORMAPI et coordinateur dans la partie administrative. Je donne des cours pour les étudiants en BP JEPS.
C’est une vraie gymnastique pour le planning, je m’entraine tous les matins, l’après-midi je travaille et en dehors de tout cela, ma petite famille !

« est un vrai luxe d’avoir un kop d’ultras et des supporters que ce soit à domicile ou à l’extérieur… »

Raconte-nous tes meilleurs souvenirs sportifs :
C’était le match de 32e de finale de Coupe de France contre Clermont. On est vite mené au score, je m’offre le luxe d’égaliser contre une L2 (sur une tête de Dylan Mamessier). Sekou Coumaré se loupe en toute fin de match devant le but alors qu’il aurait pu égaliser. C’est aussi un grand regret d’avoir manqué cela. L’ambiance était géniale et on sort de coupe la tête haute !

Et ton plus mauvais souvenir ?
La gifle que nous avons prise il y a 2 ou 3 saisons de cela à Montceau pour le derby. 5-0 chez eux, c’était dur à avaler. Les derbys ont une saveur particulière pour moi (surtout après avoir connu les derbys d’antan), perdre n’est jamais facile à accepter dans ces matches mais ce score faisait vraiment mal.

Tu n’étais pas dans le groupe en début de saison, tu as repris lors du 5e match de cette saison avant une nouvelle période d’absence et de revenir récemment, tu es à fond pour cette fin de saison ?
J’ai démarré tard cette saison car j’ai eu 4 matches de suspension… La saison dernière j’ai beaucoup été blessé, cette année ça va mieux (malgré une période d’arrêt). Je reprends du plaisir sur le terrain à défendre nos couleurs ! Même si les résultats ne sont pas là, je me donnerai à fond jusqu’au bout pour nous maintenir.

« Ce qui définit le mieux l’état d’esprit du groupe, c’est la solidarité. C’est comme si on partait ensemble à la guerre, on a un combat qu’on doit gagner pour sauver notre club… »

Il reste 6 matches avant de terminer cette saison, quel est l’état d’esprit du groupe ?
Cette saison n’est pas simple, j’aurais clairement préféré jouer en haut du tableau. Ce qui définit le mieux l’état d’esprit du groupe, c’est la solidarité. C’est comme si on partait ensemble à la guerre, on a un combat qu’on doit gagner pour sauver notre club.
Cette année, ça n’aura pas collé malheureusement et cela tombe l’année des 5 descentes.

Un mot pour tous les supporters qui vous suivent et vous soutiennent dans cette saison difficile ?
Le FCG doit garder son esprit de famille ! Je tire mon chapeau à tous ces supporters qui nous suivent et nous encouragent quel que soit le stade dans lequel nous sommes ! Ils se déplacent pendant des heures pour nous soutenir. En tant que joueur, c’est un vrai luxe d’avoir un kop d’ultras et des supporters que ce soit à domicile ou à l’extérieur (surtout à ce niveau). J’espère que le club retrouvera son niveau d’antan !

Le mot de la fin ?
Il ne faut pas perdre l’esprit Forgeron en cette fin de saison ! On l’a un peu perdu au fil des années mais il est bien revenu au cours de cette saison. C’est notre force et c’est ce qui pérennisera le club ! Nous allons tout donner samedi contre Pontarlier et pour le reste de la saison !

Merci Franck !


Retrouvez le Forgeron Mag #21 en intégralité

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