[Interview] À la rencontre de Laurent Moreau

Nos bénévoles constituent une ressource précieuse et une force pour notre club ! Nous vous proposons cette fois-ci d’aller à la rencontre de Laurent Moreau.

Piero : Bonjour Laurent. Peux-tu te présenter à nous ?
Bonjour Piero. Je m’appelle Laurent Moreau, j’ai 54 ans et je suis papa de 2 enfants. Né à Lapalisse, je suis arrivé à l’âge de 4 ans dans la cité des forges.

Comment va ta santé aujourd’hui ? Tes ennuis ne sont plus que de lointains souvenirs ?
Pour l’année 2022, ce fut un choc. Mais aujourd’hui, j’engage une surveillance sans traitement pour les 5 prochaines années. Donc je vais relativiser et rester fort ! Il y a pire que moi.

Pourrais-tu nous parler de ton cursus scolaire et professionnel ?
Côté scolaire, j’ai partagé mon temps entre le collège du Vieux Fresne à Gueugnon et le Lycée professionnel du Sacré Coeur à Paray-le-Monial, avec en sortie un CAP et un BEP comme opérateur régleur en commande numérique dans la mécanique générale. Après mes années scolaires, j’ai travaillé dans diverses entreprises comme la Stimec, la Ville de Gueugnon et ALLIA. Ensuite, j’ai enchainé avec mon service militaire que j’ai effectué au sein de la Gendarmerie Nationale. Je suis passé par Auxerre pour les classes avant de rejoindre la Brigade de Recherche de Thonon-les-Bains comme gendarme Auxiliaire. Au retour, je suis rentré comme intérimaire avec ECCO chez APERAM où j’ai progressé à différents postes et différents services.

Que fais tu précisément aujourd’hui ?
Actuellement, je travaille depuis 34 ans chez Aperam où j’ai progressé à différents postes et à différents services. Actuellement, j’occupe un poste en tant que Technicien Qualité dans le service du traitement des réclamations des clients directs en Europe.

As-tu pratiqué le football ou d’autres sports ?
Effectivement, j’ai été licencié à l’âge de 9 ans durant 4 saisons au FCG. J’ai joué de 1977 à 1981 pendant les années des frères Thevenet, Néné Chassin, Mr Pichard et Mr Rossin. Que de très bons souvenirs ! Puis j’ai continué le football pendant 2 années au club de Neuvy vers mes 20 ans. Ensuite, je voulais voir autre chose et j’ai décidé de laisser le sport collectif pour d’autres sports comme les arts martiaux avec le karaté et l’aïkido durant 7 ans. Aujourd’hui, je suis passé au vélo de course. En complément, je pratique la marche et je pimente cela avec des exercices de gainage.

As-tu d’autres occupations ou hobbies ?
Les films, la lecture sur les faits réels, la musique rythmée et les bons petits plats, en sachant que j’aime être au fourneau.

Tu as connu le glorieux FCG. Quels sont les évènements qui t’ont le plus marqué ?
Je dirais les années où Saint-Etienne et Strasbourg étaient présents à Jean Laville en 1979-1980. Également Bordeaux en 1987, la montée en ligue 1 et sans oublier l’année 2000 avec les matchs au stade Vélodrome et au stade de France.

Qu’est ce qui t’a amené à rejoindre le FCG ?
J’ai découvert le FCG en accompagnant mon papa dès l’âge de 9 ans. Il m’a donné la passion de suivre le FCG. Avant, j’étais spectateur de l’extérieur. Maintenant, je suis passé à l’intérieur et c’est sans regret ! Le fait de s’investir et de donner de son temps permet de comprendre et de voir l’évolution, le fonctionnement d’un club qui a toujours des ambitions.  C’est un choix personnel et c’est aussi une volonté. 

Quel est ton rôle aujourd’hui ?
Il y a eu une période de formation, d’adaptation et de prise de contact par le biais de René Bernard, que je tiens à remercier. Maintenant, je me dois d’assurer la participation et l’organisation des soirées matchs ou autres grands événements avec la présence des bénévoles dans les différents pôles.

Que penses-tu de l’évolution actuelle du FCG ?
La chute fut un choc ! Ayant connu le statut professionnel assez longtemps comme de nombreux spectateurs, on ne peut que féliciter les anciens et tous les différents acteurs qui ont contribué à cette reconstruction et qui contribuent à préserver le niveau actuel. Étant passé par une montée en N3, je souhaite et j’espère que nous revivrons d’autres grands moments.

Le FCG est passé près de la montée la saison passée et voudrait continuer à jouer les premiers rôles. Est-ce important pour le bénévole et supporter que tu es ?
Oui c’est important ! Il est beaucoup plus facile de donner de son temps, de rassembler des bénévoles quand l’ambiance est au rendez-vous. Mécaniquement, l’attirance se fait naturellement.

Cependant, tu es certainement un peu déçu par cette première partie de saison ?
Quand on se retrouve dans la seconde partie de classement, oui, on peut être un peu déçu. Mais n’oublions pas qu’à la même période, il y avait 13 points d’écart avec le premier la saison dernière. La saison n’est pas terminée.

Qu’est ce qui t’anime dans ce rôle de bénévole ? Malgré ton travail, comment trouves-tu le temps pour assurer tes fonctions ?
Le fait d’avoir une part de responsabilité me motive et j’essaye de partager cette motivation avec les bénévoles. Pour le temps, c’est une question d’organisation. Mais le travail se fait en équipe, même dans le monde du bénévolat.

En interne, comment trouves-tu l’ambiance ? Est-ce que tu conseillerais à d’autres bénévoles de venir rejoindre le FCG ?
Oui je conseillerais à d’autres personnes de venir partager ces moments. Le monde du bénévolat est un peu comme une équipe de foot. Plus on est dans l’équipe, et plus il y a de remplaçants. Cela permettrait de faire des rotations au niveau des bénévoles et de laisser une liberté à chacun sans que cela soit un point bloquant ou une contrainte durant les weekends. Il ne faut pas oublier que nous avons la chance d’avoir une structure sportive à Gueugnon, un Stade Jean Laville qui permet de recevoir et d’organiser des matchs de gala et de venir voir des beaux matchs du FCG.

Avec toutes ces équipes de jeunes à gérer, la logistique à assurer, l’organisation à mettre en place, le FCG est une vraie entreprise ?
C’est vrai, le FCG est une entreprise et doit être géré comme telle. Au vu du nombre de licenciés (environ 400 personnes), cela ne peut que passer par un fonctionnement rigoureux à tous les postes. Il faut éviter de se trouver dans une situation instable et compliquée à gérer lors d’un événement sportif, que ce soit à Jean Laville ou sur la plaine du Vieux Fresne.

Selon toi, qu’est-ce qui caractérise le plus le FC Gueugnon ?
C’est un club familial où il y a une convivialité, de l’ambition et une volonté de se retrouver à un niveau supérieur.

As-tu un dernier mot pour toutes les personnes qui suivent le FCG ?
La réussite se gagne collectivement et il ne faut pas désespérer. Une nouvelle montée permettra de donner un nouvel élan afin de continuer à grandir ensemble. Donc j’adresse un GRAND MERCI pour leur contribution à tous les partenaires, les abonnés, les spectateurs, les bénévoles, le staff et les joueurs. Merci à tous. J’en profite également pour vous souhaiter ainsi qu’à vos proches, tous mes vœux pour cette nouvelle année et surtout une bonne santé. Prenez soin de vous. 

Merci Laurent !
Bonne et heureuse année 2023 à toutes et à tous !

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